LepeintreBernardKever

LepeintreBernardKever

Le peintre Bernard Kever

 

 

Le 12 décembre 1945, rue de Larrey, à l'ombre de la Grande Mosquée et de son Minaret, c'est dans cet endroit paisible du cinquième et du plus vieil arrondissement de Paris, que naquit le peintre Bernard Kever et qu'il y grandit jusqu'à l'âge de quatre ans.

Ses parents s’installent en 1949 à Trélazé, ville moyenne du Maine et Loir, ses quelques 11 000 habitants, Trélazé et ses célèbres ardoisières à ciel ouvert, de l'âge de 8 à 10 ans, le peintre y fréquente de manière assidue l'école communale, choyé par l’affection des siens et dont l'origine paternelle issue du département de la Bretagne lui tient à cœur.

En 1958, à l'âge de 13 ans, il fait son entrée au collège Chevrolier d’Angers, qu'il quittera à l'âge de 16 ans pour faire son entrée en apprentissage comme dépanneur télévision, son CAP en poche, il regagne la Capitale pour y exercer à nouveau son métier et en 1965, il est incorporé dans un régiment en Allemagne pour son temps aux armées, une année plus tard démobilisé, il revient à Paris où il retrouve son activité, en 1968 il postule un emploi à la Fnac, en 1973 il se met à son compte à Argentan en Normandie, en 1986 il arrive à Aubigné-Racan avec sa femme Arlette qu'il a épousé en 1968 sous la neige à Paris se plait-il à dire malicieusement, avec leurs trois enfants, il exercera son métier de dépanneur télévision jusqu'à sa retraite.

La passion du dessin, de la peinture, parce que ses deux passions se trouvaient déjà en lui depuis l'adolescence, il a choisi sur le tard de prêter son pinceau à l'immortel geste des peintres, à l’œuvre de la couleur idéalisée du mythe de la lumière et de l'ombre, en nous restituant sur la toile blanche tout le charnel et le vulnérable de la nostalgie, avec l'audace des plus grands sans jamais s'y mesurer, il fait de nous des admirateurs de sa peinture terriblement humaine, peinture teintée de promesse et de bienveillance, une peinture libre, faite de joie, d'avenir, des couleurs qui ébranlent les principes et nous ouvrent l’œuvre, l'univers nostalgique de ce peintre singulier qui dit se livrer en amateur.

De sa première toile, le phare au milieu de la mer, à la photographie du gîte d'un ami, à ce petit tableau qui fait la couverture des prospectus dont son ami faisait parvenir au Royaume Unis, d’un peintre Michel Kechichian qui lui ouvre les yeux en lui faisant exposer ses toiles au Salon des Arts de la Chartes sur le Loir, sa rencontre avec le grand peintre Jean Marie Gasse lors de son premier concours de peinture à Sainte Suzanne, la création de l'Atelier de l'Association des 3A à Aubigné-Racan, leur professeur madame Nicole Perrot, sa rencontre avec le grand peintre Abel Roy, les peintures en extérieur, les différentes expositions, Salons des Arts de Saint Calais, Asnières sur Vergne, Le Lude, les chemins en couleur de Malicorne.

Le peintre Bernard Kever a été deux fois primé, peintre à l'honneur au concours organisé par le sentier d'Art de Saint de la Motte, primé troisième au concours de Bessé sur Bray, primé deux fois au concours d'Aubigné-Racan, ainsi que deux années de suite peintre à l'honneur, une nouvelle fois primé peintre à l'honneur au concours de la Fontaine Saint Martin.

Que de la joie me dit-il qu'à son tour il essaye d’entraîner, de la détente, de la bonne humeur, chaque peintre incarne sur la toile, des bonheurs, des joies différentes, les admirer est une invitation à la rêverie, une invitation au voyage, la beauté exerce sur l'imaginaire le geste du peintre qui n'appartient qu'aux gens libres.

 

 

 

 GaleriediaporamaBernardKever

 

 

 

 

 

 

 

 


10/06/2013
2 Poster un commentaire

Le peintre Théodore Boulard

 

 

 

Autoportrait de l'artiste par lui même.

 

 

Le peintre Théodore Boulard est né au Mans le 19 juillet 1887. Théodore Boulard fut un élève brillant, doué dans les mathématiques, la géométrie dans l’espace lui fera éditer chez Monnoyer, un petit traité des perspectives, il brille dans le dessin, la peinture, la musique. Soliste au violon, il obtient en 1899, le Premier prix de violon et de solfège du conservatoire de musique du Mans. A l’Ecole des Beaux Arts du Mans, il est l’élève d’Hervé-Mathé, lui-même enseignera à L’Ecole des Beaux Arts du Mans, puis à Lesneven de 1912-1914, de Fougères de 1914-1919, d’Aix-en-Provence de 1920, puis au lycée Clémenceau de Nantes de 1921-1930, à Paris aux lycées Jeanson de Sailly et Henri IV, il y dispense des cours de dessin préparatoires aux grandes écoles, à l’Académie Julian de Paris. Théodore Boulard était le peintre de la réalité subjective, son inspiration directement puisée sur la tradition des peintres du 20 siècle, issue de l’Impressionisme. Il est le peintre du quotidien, grand voyageur de la campagne, il puise son art dans ses racines sarthoises, les villages, les petites gens qu’il croquera dans ses fameuses pochades réalisées sur plaquettes de bois 18 par 13 cm, pochades qu’il reprendra sur de grands modèles de toiles. Le peintre habitait son village de Saint Marceau dans la Sarthe, depuis le 26 octobre 1961. Jean Claude Boulard, le maire socialiste du Mans est son petit fils.

 

 

 

GaleriediaporamaPicasaThéodoreBoulard

 


10/06/2013
1 Poster un commentaire

Le peintre Marcel Derulle

 

 

 

 

Autrefois nos villages étaient joyeux et festifs, nos gens savaient prendre du plaisir de toute chose et de toute circonstance, nous avions nos fêtes, nos assemblées, nos foires, nos cinémas et nos théâtres. Le théâtre du village me ramène tout naturellement aux peintures de Marcel Derulle.

Quand j’étais tout enfant, j'allais acheter le tabac de mon père nourricier, invariablement du tabac gris, du tabac bleu, du papier Rizela +, le papier Riz Lacroix avait été inventé par Léonide Lacroix de la famille Lacroix-Frère,  célèbres papetiers à Angoulême, d’une texture très particulière, il pouvait servir de coupe sang, quand la lame du rasoir avait tranché la peau.

Je revois mon pauvre père, après une matinée ou une fin de journée laborieuse, rouler sa cigarette, couler finement sur la trame sa salive et refermer la cigarette, j’aimais par-dessus tout le déclic de son vieux briquet à essence et je le regardais fumer d’envie.

Un jour que je sortais du bureau de tabac, je vis une petite voiture garée sur la place de l’église, j'approchais vivement de la voiturette miniature*, j’étais estomaqué par ses dimensions, elle ressemblait étrangement aux voitures de course du film La grande course autour du monde et dont j’avais acheté le livre une année après sa diffusion à la télévision, nous étions en 1966.

J’étais décidé à retourner voir la voiture de plus près, pour y découvrir son propriétaire, j’étais calé au bout de la ruelle de l’église à attendre. Un jour que je sortais du presbytère, je vis sortir du bureau de tabac, un petit bonhomme claudiquant, il était très agile et rapide, il grimpa lestement dans sa voiture et il en fit pétarader le moteur, des crachats d’essence coulaient du tuyau d’échappement.

De retour à la maison, je racontais ma mésaventure à mon père qui me rétorqua qu’il n’était pas un petit bonhomme claudiquant, mais qu’il fallait dire monsieur Derulle. Le peintre Marcel Derulle était originaire d’alsace, né à Nancy le 14 août 1902 et il était un grand peintre reconnu par la critique toute entière. Le peintre Marcel Derulle exerça son art à Paris, à Montparnasse, les fresques de la célèbre brasserie restaurant historique La Coupole, des fresques des brasseries parisiennes aux grands et petits restaurants, chez Hansi, à l’Auberge de Riquewihr, chez Jenny, à la brasserie Alsace aux Halles, il participa à la création de cartes postale publicitaires.

Marcel Derulle était affecté depuis sa naissance de l’incurable pycnodysostose, la même maladie du célèbre peintre Toulouse Lautrec.

J’étais obnubilé par l’étrange voiture, ça m’avait pris comme une folle envie d’aller guetter, un jour, le peintre Derulle m’interpella, il me parla de sa peinture, il me raconta avec un brin d’eau dans l’œil, la maladie de ses os, car je lui avais demandé s’il souffrait beaucoup.

Le dimanche après midi, j’allais en cachette assister aux pièces de théâtre du village, je me faufilais jusqu’aux bancs et j’admirais les panneaux décorés par le peintre, je montais sur l’estrade afin de toucher de mes doigts la peinture expressive.

Il y a une vingtaine d’année, habitait au village, non loin de chez moi, un charmant vieil homme, un géant de la nature, il s’appelait Clément. Souvent quand Clément montait la rue pour rentrer chez lui, il m’invitait gentiment à grimper en sa compagnie, pour venir boire un bon coup de rouge de sa cave, c’était un vin de garde, un vin précieux, liquoreux, un fruit en bouche, l’un de ces assemblages de différents raisins, dont les gens d’aujourd’hui ont perdu les secrets vinaires.

Nous savions par la mémoire des anciens, que l’ami Clément dans sa jeunesse, avait été choisi par le peintre comme modèle pour son tableau offert par amitié au village, un tableau spectaculaire qui orne l’intérieur de l’église par son gigantisme, La Résurrection, quand on lui en parlait, Clément baissait la tête, il nous laissait au cœur de son silence qui nous dépassait. Mon amie Michèle Pietrin, historienne du patrimoine de la Sarthe, croit fermement que le peintre Marcel Derulle s’était lui-même représenté en Christ ressuscité.

Marcel Derulle était un homme, un humaniste, tout son intérêt portait sur l’existence, la condition sociale des petites gens, ainsi il peignit d’innombrables toiles sur les bohémiens, leurs campements.

Un matin de l’année 1981, la nouvelle avait fait grand bruit au village, au alentour, en Sarthe et partout en France comme à l’étranger, le peintre Marcel Derulle était mort dans la nuit, sa présence lumineuse resterait incrustée éternellement dans l’âme reconnaissante de son village d’adoption, sa peinture éclairante de la plus immatérialité des libertés.

 

 

GaleriediaporamaPicasaMarcelDerulle 




10/06/2013
0 Poster un commentaire

Le peintre Jean Marie Gasse

 

 

 

 

 

Le peintre Jean Marie Gasse est né à Alençon. Grande Médaille de bronze de l'institut académique de la ville de Paris 1991. Médaille de Bronze avec Rosette d'encouragement au Bien Alain Poher 1991 (rec. D'utilité publique), Médaille d'Or sur canapé avec Rosette F.N.C.F Deauville 1992, Sélection du patrimoine artistique français-France Chicago et Washington 1992, Grand concours international à Deauville, Médaille d'Or 1992, C.E.E. Palme d'Or Bruxelles 1995, Médaille de Bronze sur canapé avec Rosette des Arts, Sciences et lettres 1995, Toile d'Or de la Fédération nationale de la culture Française 1992-1998, Médaille Beaux-arts F.N.C. Française 1997, chevalier officiel académicien du Verbano -- Italie 1999, Fédération N.C.F. Grande Médaille d'Argent beaux arts 1999, Grande Médaille d'Argent avec Rosette du Mérite du dévouement français 2001, Grande Médaille d'Argent avec Rosette des arts, Sciences et Lettres, couronnée par l'Académie Française 2001, Médaille d'Honneur F.N.C.F. 2001, Nomination de Masters -- Salon international de Rambouillet 2001, Concours de la fédération nationale de la Culture française, Médaille de Bronze République française 2002, Grand Concours international d'Art Moderne et Contemporain -- Trophée européen Or 2003, Concours international de la culture française , Médaille d'Or République française 2004, Médaille d'Argent Grand Concours international d'Arts Moderne contemporain, Fréjus 2005, Médaille d'Or du mérite et dévouement Français au Sénat 2005, Médaille de Vermeil Arts, Sciences et Lettres couronnée par l'Académie Française Paris 2008, Toile d'or Fédération Nationale de la culture Française 2008.

 

 

 

 

GaleriediaporamaPicasaJeanMarieGasse

 

 

 



10/06/2013
0 Poster un commentaire

Le peintre Abel Roy

 

 


 

 

Abel ROY est né en 1966. Il commence la peinture à l'âge de 14 ans et déjà, à Paris, il fréquente les musées, les galeries et les expositions. Il se lie d'amitié avec plusieurs artistes de Montparnasse. Alors qu'il n'a que 17 ans, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il fait sa première exposition à 18 ans. Il participe à différents Salons : Salon des Indépendants, Salon d'Automne ...

Abel ROY se dit volontiers influencé par les grands maîtres de la tradition classique, mais son inspiration trouve aussi sa source dans des courants picturaux beaucoup plus contemporains, ce qui donne à cette oeuvre abondante une large palette de tons et de sujets traités : paysages, natures mortes, portraits, nus ... Une oeuvre aux multiples facettes à découvrir sans tarder.

 


Biographie d'après la Galerie Internationale GalerieRambaud

A propos de la GalerieRambaud

La Galerie Rambaud présente en permanence des œuvres d'art moderne et contemporain sur de nombreux thèmes et avec des techniques multiples. C'est ainsi que l'exposition virtuelle des œuvres regroupe aquarelles, dessins, gouaches, gravures, lithographies, pastels, peintures, photographies, reproductions numériques sur Velin d'Arches, posters, sculptures, objets de décoration ... Les thèmes représentés sont à même de répondre aux recherches des collectionneurs et amateurs d'art : art abstrait, art naïf, art singulier, art masculin, nus masculins, art féminin, nus féminins, portraits, paysages de Paris, d'Ile-de-France, de Bretagne, de Normandie, de Provence, de la Côte d'Azur, de Saint-Tropez, mais aussi paysages d'Algérie, de Tunisie, d'Espagne, de Grèce et d'Italie avec des vues de Venise ... Les autres thèmes abordés sont les marines, les ports, les bateaux, les scènes de cafés, bars et restaurants, le cirque et les clowns, les bouquets de fleurs, les natures mortes, les intérieurs, la musique, les chanteurs et chanteuses de variété française et internationale, les personnalités diverses, le théâtre, l'opéra ...

 


Galerie Rambaud

 

GaleriediaporamaPicasaAbelRoy

 

 

 


10/06/2013
0 Poster un commentaire